La collaboration: un pour tous et tous pour un !
La collaboration c’est travailler ensemble pour atteindre, suivant un intérêt commun, un objectif.
Elle est profitable tant pour les praticiens que pour les patients.
Pour les patients, l’approche holistique (totale) va permettre de ne négliger aucun symptôme qui pourrait entraver le bon rétablissement, une prise en charge optimale du motif de consultation et ainsi un accompagnement dans la guérison. Les informations des praticiens, bout à bout lui permettent de comprendre de manière lucide son motif de consultation, sa prise en charge et sa guérison. Apporter une solution personnelle fondée sur le partage d’expériences, des informations données, des conseils prodigués et un renforcement de la motivation personnelle.
Pour les praticiens, la collaboration permet de renforcer les compétences collaboratives dans le but de réorienter et de satisfaire au mieux la demande du patient, d’encourager l’esprit d’équipe afin de faire face aux problèmes dépassant les capacités d’un unique praticien, de promouvoir la satisfaction personnelle du devoir accompli et même de diminuer le stress.
Regards croisés
En ce sens que la juxtaposition de regards spécialisés aborde un cas clinique de la meilleur des façons. L’objectif est d’utiliser la complémentarité intrinsèque des compétences pour la résolution du motif de consultation.
Contribution
Cela demande un investissement entier de la part de tous afin d’éviter les incompatibilités entre les différents accompagnements thérapeutiques.
Aptitudes
Pratiquer l’art de guérir est chose complexe, le faire seul est délicat. Humilité, ouverture d’esprit et discernement sont des qualités qui nous permettront de réussir dans la collaboration.
Ne pas vouloir s’ouvrir aux autres peut entrainer une isolation progressive, cette habitude thérapeutique peut se réfléchir sur le diagnostic et le traitement, donc le patient.
Le médecin
Le médecin de famille est chargé de dispenser des soins globaux et continus à tous ceux qui le demandent. Il centralise les informations : résultats d’examens, traitements et dispose ainsi d’une vision globale de l’état de santé de son patient.
Le généraliste fait appel aux compétences de l’ostéopathe afin d’intervenir sur des motifs de consultations récurrents comme la lombalgie ou la cervicalgie. Proposer une alternative à la médecine conventionnelle pour un patient qui n’a pas obtenu entière satisfaction.
L’ostéopathe fait appel aux compétences du généraliste pour diagnostiquer les différents symptômes. L’ostéopathe comprend après l’anamnèse que le motif de consultation n’est plus de son ressort et réfère le patient par courrier où il recensera les différents symptômes trouvés lors de l’entretien. Il peut également demander au médecin son avis afin d’orienter le patient vers un médecin spécialiste.
Le gynécologue fait appel aux compétences de l’ostéopathe pour des patientes présentant des déséquilibres gynécologiques fonctionnels. Ces troubles, qui sont souvent chroniques et invalidants, perturbent le quotidien de la femme dans sa vie la plus intime. Les femmes enceintes sont aussi dirigées vers l’ostéopathe pour tous types de douleurs engendrées pendant la grossesse.
L’ostéopathe fait appel aux compétences du gynécologue pour diagnostiquer les symptômes des affections du système génital.
Le pédiatre fait appel aux compétences de l’ostéopathe lorsque le nouveau né présente des adaptions physiologiques et traumatiques bénignes endurées au cours de l’accouchement. Difficile, il nécessite parfois l’emploi de spatules, ventouses ou forceps, qui vont influer sur la mobilité des jonctions des os du crâne et occasionner des troubles fonctionnels immédiats ou ultérieurs.
L’ostéopathe fait appel aux compétences du pédiatre pour diagnostiquer les symptômes de l’enfant et étudier le développement psycho-moteur et physiologique normal.
Le rhumatologue fait appel aux compétences de l’ostéopathe, après être passé par une médecine dite conventionnelle radiologique, médicamenteuse et rééducation pour compléter et finaliser de manière globale le traitement.
L’ostéopathe fait appel aux compétences du rhumatologue pour diagnostiquer et traiter des maladies de l’appareil locomoteur, c’est à dire maladies des os, des articulations, des muscles, des ligaments notamment chez le sportif. Diagnostiquer certaines affections neurologiques périphériques comme la commotion cérébrale mais aussi des maladies inflammatoires, auto immunes pouvant avoir des manifestations extra-articulaires.
Le diététicien-nutritionniste
Le diététicien fait appel aux compétences de l’ostéopathe afin de cibler les fixations viscérales et de les soulager. Selon Barral, ostéopathe de renom, le viscère cesse d’être libre dans la cavité à laquelle il appartient et se trouve solidarisé à une autre structure. S’il n’arrive pas à s’adapter à cette situation alors il développera un trouble fonctionnel.
Par exemple, au niveau de la fosse iliaque droite demeure une partie du colon ascendant où les sucres non digérés, fermentescibles vont se loger et peuvent entraver la mobilité de la structure abdominale.
L’ostéopathe fait appel aux compétences du diététicien lorsque les tests viscéraux ostéopathiques souligne au niveau de l’abdomen des manifestations fonctionnelles chroniques trop sensibles tel que le déséquilibre de la flore intestinale, le syndrome du colon irritable ou les brûlures d’estomac.
Lors d’un effort soutenu, un sportif peut subir un déséquilibre entre radicaux libres et anti oxydants maintenant sur un long terme des douleurs musculaires pénalisant l’ostéopathe dans sa prise en charge globale.
Le physiothérapeute
Le kinésithérapeute fait appel aux compétences de l’ostéopathe quand une correction structurelle, tissulaire ou crânienne doit être apporté en périphérie de la zone sur laquelle il travaille, permettant au patient de retrouver une mobilité globale et idéale.
Afin d’intervenir sur un plan global du corps, touchant les sphères suivantes : musculo-squelettique, viscérale et crânienne pour trouver les blocages et les tensions, les libérer et ainsi rétablir l’équilibre des différents systèmes.
L’ostéopathe fait appel aux compétences du physiothérapeute pour rééduquer des articulations, des muscles, des tissus lésés par un accident ou une maladie. Il intervient donc localement et ponctuellement dans le but de prévenir l’altération des capacités fonctionnelles, de concourir à leur maintien et, lorsqu’elles sont altérées, de les rétablir ou d’y suppléer.
L’orthoptiste
L’orthoptiste est un spécialiste du dépistage des troubles et de la rééducation visuelle (strabisme, défaut de convergence, amblyopie etc) en effectuant des bilans afin d’évaluer les capacités visuelles du patient. A travers des exercices, il apprend au patient à mieux faire travailler ses yeux, et atténue les gênes, les douleurs ressenties devant l’ordinateur par exemple.
L’orthoptiste fait appel à aux compétences de l’ostéopathe lorsque les conséquences de troubles oculaires se trouvent à distance. En effet, afin de garder le regard droit, muscles et articulations vont être sollicités à mauvais escient et provoquer des douleurs au niveau des vertèbres cervicales, des lombaires ou autres.
L’ostéopathe fait appel à aux compétences de l’orthoptiste pour corriger tous les problèmes autour de l’œil. Les corrections apportées entrainent des modifications localement au niveau des yeux mais aussi sur toute la posture du patient.
Le pédicure-podologue
Le pédicure-podologue évalue l’état clinique du pied, met en œuvre les traitements des affections de la peau et des ongles, il pratique des soins d’hygiène et suggère la pose de semelles orthopédiques pour les personnes souffrant de malformations.
Le podologue fait appel aux compétences de l’ostéopathe pour l’aider à retrouver le meilleur équilibre possible et corriger les douleurs au niveau des chevilles, genoux, hanches, lombaires entravant la posture globale.
L’ostéopathe fait appel aux compétences du podologue pour mettre en évidence les causes plantaires de déséquilibre et les corriger en ajoutant par exemple une semelle orthopédique. Toutes corrections apportées entrainent des modifications locales au niveau du pied mais aussi sur toute la posture, facilitant le travail de l’ostéopathe sur le long terme.
Le dentiste / L’orthodontiste
Le dentiste – orthodontiste fait appel aux compétences de l’ostéopathe pour libérer les tensions du système crânio-facial. Certains muscles, fascias et articulations notamment au niveau de la mâchoire peuvent se retrouver en dysfonctions ostéopathique, entrainant des douleurs pour le patient et contraignant le thérapeute dans sa pratique.
Une mauvaise occlusion peut être travaillée par l’ostéopathe, notamment chez l’enfant entre 0 et 6 ans, où l’orthodontiste surveille l’évolution et n’a d’action qu’en préconisant des conseils et lutte contre les dysfonctions et les para-fonctions par un traitement fonctionnel .
Il peut également lui faire appel lors de la pose d’un appareil dentaire pour soulager certains symptômes comme les maux de tête, sinusites, douleurs vertébrales indiquant que le système corporel ne parvient pas à gérer les contraintes imposées par l’appareillage.
L’ostéopathe fait appel aux compétences du dentiste lorsque le patient présente des infections et/ou des problèmes bucco dentaires.
Dans certains cas isolés, notamment chez le sportif, le traitement de l’abcès dentaire et l’infection des gencives soulagerait certaines tendinites.
L’ostéopathe fait appel aux compétences de l’orthodontiste lorsque le patient présente une mauvaise occlusion dentaire (manière dont les dents supérieures et inférieures s’engrènent entre elles) pouvant avoir des conséquences préjudiciables à long terme sur l’ensemble de l’organisme.